Mairie du Causse de la Selle
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La Commune de Causse de la Selle est située entre les gorges de l’Hérault et la vallée de la Buèges d’une part et entre les premiers méandres de Saint Guilhem le Désert en aval du fleuve et l’embouchure du Lamalou et de la Buèges en amont. Elle est constituée essentiellement d’un plateau calcaire de 4500 has dont environ 3700 sont recouverts d’une garrigue essentiellement formée de chênes kermès. Son sous-sol karstique contient d’importantes réserves d’eau  provenant après infiltration du plateau du Larzac proche dont la qualité a suscité l’intérêt des collectivités chargées de la recherche et la mise à disposition des ressources en eau. Il s’agit d’une Commune à forte connotation rurale et agricole dont l’activité relevant de ce type d’économie a tendance à reculer, à quelques exceptions notables près dont font partie un domaine viticole renommé et plusieurs élevages ovins, caprins et bovins. Malheureusement les conditions économiques, tant du point de vue de la commercialisation de la viande que des conditions d’accès à la terre rendent les activités pastorales de plus en plus aléatoires et peu de jeunes tentent de relever le défi. Il s’agit pourtant, au-delà de l’acte de production, d’un quasi service public dans la mesure où il conditionne le maintien d’un écosystème riche et qui fait l’objet de mesures nationales et européennes (deux sites Natura 2000, un Sage, un Scot, le site classé des gorges de l’Hérault, prochainement grand site etc.).

Du point de vue de la démographie, la Commune a connu un exode très important durant les deux premiers tiers du XXe siècle et a perdu la plupart de ses acteurs économiques. En outre, de nombreux habitants appartenant à ce qu’il convient d’appeler le baby-boom ont été contraints de s’exiler dans les grands centres pour accéder aux travail salarié. Après avoir compté de très nombreux commerces traditionnels qu’ils soient de bouche ou de manufacture en particulier liés à l’élevage et au travail des animaux (bourreliers, maréchaux-ferrants etc.), l’activité commerciale a pratiquement disparu pour ne compter aujourd’hui qu’un hôtel-restaurant et un café-épicerie. Encore faut-il préciser que ce dernier ne doit son existence qu’à la volonté municipale dans les années 90 de maintenir un lieu de convivialité en achetant la licence IV et en proposant des locaux neufs aux exploitants intéressés. Cependant, la relative proximité de l’agglomération montpelliéraine, le désir croissant de nombreuses familles d’accéder à un logement individuel, le prix du foncier et la capacité à surmonter la crise énergétique ont petit à petit contribué au regain de vitalité et à titre d’exemple, lorsque notre municipalité a créé ex nihilo le plan d’occupation des sols de la Commune, la population s’élevait à 171 habitants. Le dernier recensement fait ressortir un chiffre de 370 et la tendance à l’augmentation est assez nette. Ainsi notre école qui avait fermé en 1992 en raison du manque d’effectif a pu rouvrir deux ans après grâce au regroupement pédagogique avec les communes de la Buèges et compte aujourd’hui 64 enfants. Ce dynamisme est cependant fragile dans la mesure où les seules activités économiques du village en dehors de l’agriculture sont le petit artisanat et la location de gîtes publics et privés. Ce faisant, c’est à présent l’intercommunalité qui en charge le développement économique et en particulier la création de zones d’activités et il n’est pas prévu d’en créer une dans notre secteur à court  ou moyen terme. Cependant, il est essentiel que nous préservions notre capacité à créer ou à maintenir des commerces de proximité ou des activités à vocation touristique. Et de fait, ressources fiscales de la commune sont extrêmement faibles (de l’ordre de 100 000 € en 2016).

Cependant, une importante activité touristique s’appuie sur le site exceptionnel des gorges de l’Hérault et des milliers de visiteurs peuvent découvrir chaque année. Cependant, le profit important qu’en retirent quelques professionnels ne génère que de faibles retombées économiques ou fiscales pour notre Commune dont la seule vocation est de constituer une voie de passage.

Ainsi, l’essentiel de nos dépenses d’investissement est-il fondé sur l’obligation urgente d’assurer la sécurité des habitants qui empruntent en tant que piétons les deux artères départementales (Rd 4 et Rd 122) qui se croisent dans le village. Bien sûr, l’objectif de sécurité se double d’une ambition d’embellissement afin d’améliorer la qualité de l’accueil.

L’équipe municipale