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Auteur/autrice : Philippe Doutremepuich

MARCHE DU CAUSSE ET LIVRAISON DE PRODUITS LOCAUX

 

 

Nous tenons tout d’abord à remercier les 93 personnes qui ont répondu au questionnaire sur le marché. Cela montre un vif intérêt des habitant.e.s pour ce sujet, et nous permet de mettre en place le projet le plus possible en lien avec les besoins.

 

Notre petit marché se tiendra désormais tous les samedis sous sa forme actuelle et nous proposons la mise en place d’un marché plus important tous les premiers samedis du mois.

Le premier aura lieu le 04 juillet, n’hésitez pas à contacter la mairie si vous souhaitez y exposer.

 

Les commandes vont également bon train sur la commu ne avec:

 

=  >  Les truites de la Buèges, M. Olivier (0622680638), Une fois par mois, le vendredi à 18 h Pour juin, c’est la semaine prochaine, vendredi 19 juin de 17h30 à 18h au Causse.

Commandes jusqu’au mercredi 17 juin 12h.

Voici les tarifs

– truite                9€/kilo

– filet de truite    16€/kilo

– truite fumée     40€/kilo

– velouté              6€

– rillettes              5€

 

=   > Le Boucher, Ricome (0467737046),  commande jusqu’au mardi 12 h. et  livraison tous les mercredis à 16 h 30 au Causse

=   > Le pain de Conquête, JM Maygnan (0631645708) Tournée de Livraison toutes les semaines, le lundi sur commande

= > Le poissonnier, Luc Tagliante (0621031284), livraison toutes les semaines, le samedi 14 h. au Causse, avec commande jusqu’au mercredi 12h au plus tard.

INFORMATIONS APPROVISIONNEMENT

Voici les dernières informations relatives aux horaires des commerçants qui nous livrent leurs produits au village.
Pour les truites de la Buèges, M. Olivier (0622680638), la prochaine livraison aura lieu vendredi 19 juin entre 17 h 30 et 18h00 puis le ryrhme des livraisons serait ensuite d’ une fois par mois.
Pour le Boucher, Ricome (0467737046),  commande jusqu’au mardi 12 h. et  livraison le mercredi 16 h 30 au Causse.
Pour le pain de Conquête, JM Maygnan (0631645708)
Livraison toutes les semaines, le lundi, lieu de dépôt  à préciser et possiibilité de paiement mensuel.
Pour le poissonnier, Luc Tagliante (0621031284), livraison toutes les semaines, le samedi 14 h. au Causse, avec commande jusqu’au mercredi 12h au plus tard.
Et toujours les primeurs le samedi de 9 h. (environ) à 13 h.
Vous pouvez retrouver ces informations et leurs mises à jour éventuelles sur la page Facebook de la mairie

LE CONSEIL MUNICIPAL DEFINITIVEMENT INSTALLE

Une page s’est tournée, mais le grand livre des caussenard.e.s reste ouvert avec la mise en place du nouveau conseil municipal. Il s’est fait attendre pour les raisons que tout le monde, hélas, connait. Ainsi , l’aspect protocolaire et institutionnel a-t-il été privilégié avec l’élection du maire et des adjoint.e.s.

Maire : Philippe Doutremepuich

1er adjoint : Eric Baljou

2ème adjointe : Françoise Mellado

troisième adjoint : Serge Combettes

Les autres membres de l’équipe municipale sont : Béatrice Bacon, Patrice Chaptal, Hélène Herrada, Claire Pitot, Lidwine Sardo, Marine Seneray, Michel Vialla.

Toutes et tous les élu.e.s ont intégré des commissions et le détail de ces désignations vous sera donné dans le compte-rendu exhaustif de ce conseil municipal.

Le maire a prononcé le discours d’investiture en évoquant le véritable contrat de mandature que constituent les engagements pris devant les électeurs, tout en soulignant que durant ces deux derniers mois des signes inquiétants sont apparus tant pour les finances publiques que pour un grand nombre de nos concitoyen.ne.s et que cela pourrait impacter le ryhme des rélisations. Comme vous le savez, la priorité maintes fois réaffirmée reste la construction des nouveaux locaux scolaires.

Il a tenu, en son nom propre et au nom de ses collègues, à remercier Thérèse Dusfour, première adjointe depuis plusieurs mandats ainsi que Françoise Bertrand et Anne Marie Causse, conseillère municipale pour le travail accompli sans  relâche au sercice de la population.

Dès la fin de cette réunion, toute l’assemblée s’est mise au travail pour confectionner les enveloppes destinées à la distribution des masques à la population.

Dès que la situation sanitaire le permettra, nous nous retrouverons pour une présentation publique et naturellement une petite réjouissance collective.

Crédit Photos : Claude Seneray

 

 

ELECTION DU MAIRE ET DES ADJOINT.E.S

Délibérations CM

LA GUERRE EST (PRESQUE) FINIE

Notre chroniqueur local, Michel Vialla, relate avec humour des faits  tragiques et qui auraient pu servir de scenario à des séries télévisées très à la mode où il est question de crimes dans les gorges de l’Hérault, car la combe du cor ne se traverse pas qu’en tandem. Toute ressemblance avec des figures du village n’est pas forçément fortuite…

L’assassinat de la Combe de Merle
Fait divers tragique le 8 février 1944: au lever du jour, un cadavre
en partie carbonisé est retrouvé dans une cabane de charbonnier,
par deux «boscatiers» qui travaillaient dans la Combe du Cor, au-
dessus de la carrière de Dusfour. La «découverte» n’a pas été faite
à proximité de la coupe de bois, mais à plusieurs centaines de mètres
de là, au fond de la Combe de Merle par l’un des deux compères. Il
faut dire que ce boscatier (originaire de Gignac), rôdant dans les
parages en quête d’une bonne fortune, avait repéré sur une place de
charbonnière un magnifique «pétoulié» tout frais, et avait en
conséquence placé la veille quelques pièges aux alentours, avec la
perspective avouée de capturer un lapin pour le repas familial…
Le cadavre gisait sur le dos, à l’intérieur de la cabane de pierres
sèches, seulement vêtu d’un slip, enveloppé dans un gros manteau
que l’on a de toute évidence essayé de brûler. Apparemment, le feu
n’avait pas fait son œuvre, et le cadavre était pratiquement intact.
Rejoignant son co-équipier originaire de St Guilhem (et proche
parent de la famille Vareilhes du Causse), il le prévient de sa
macabre découverte… Nos deux compères, vue l’absence d’urgence
pour le trucidé, décident d’accomplir leur journée de travail, et de
ne prévenir les autorités compétentes que le soir, en regagnant leurs
pénates. Ce qui fut fait à St Guilhem auprès du Maire et du Curé…
Les autorités prévenues par le Maire de St Guilhem, les témoins et
les gendarmes de St Martin (seuls compétents puisque le Causse
appartient à leur zone territoriale) se retrouvent le lendemain matin
sur la scène du crime, vite rejoints par le docteur Boudouresques (de
Ganges) qui ne peut que constater le décès d’un homme jeune, tué
par arme à feu dans la nuque, et enveloppé dans un manteau à demi-
calciné. Cet hiver-là est particulièrement glacial, et tous les
participants sont transis de froid. En fin de matinée, alors que les
constatations se poursuivent, l’un des deux témoins, le «sauta-roc»
Emile Vareilhes, peu affecté par cette scène, allume un feu de
«ramasse» dans le but avoué de se faire cuire une grillade à côté!
Malheureusement pour lui, en «buffant» sur son feu récalcitrant,
une «réboulunade» lui retourne la flamme, et crame cils, sourcils et
pointes des cheveux… Qu’à cela ne tienne, la viande se retrouve
bientôt sur son gril de fortune, et embaume l’air glacé ambiant… Le
repas sera partagé de bon coeur avec les deux gendarmes
frigorifiés.
En milieu d’après-midi, le Substitut du Procureur de la République
de Montpellier et les enquêteurs du S.R.P.J. arrivent enfin et se
mettent à enquêter autour de la charbonnière, retrouvant la douille
fatale. Et bien sûr, au cours des recherches, l’un de ces perspicaces
pandores constate en fin d’après-midi que le visage d’Emile présente
des traces manifestes de feu récent. Faisant le rapprochement avec
la tentative d’incinérer le cadavre, il en conclut immédiatement à sa
culpabilité quant au décès et à la crémation de l’homme! Le témoin
devient du coup le suspect n°1, et se retrouve braqué par
l’inspecteur, ravi de sa perspicacité… Impulsif (c’est de famille!!!!
vous diront les caussenards), le mis en cause «monte vite dans les
tours», heureusement calmé par les personnes présentes…
Une rapide enquête à St Guilhem permettra de disculper Emile…
(l’inspecteur zélé a dû avoir les oreilles qui lui sifflent, dans le style
«tega lou aquel couilloun»…)!!!
Quant au cadavre, il sera ramené jusqu’à la route sur une échelle
de charbonnière, puis au Causse dans le garage d’Amédée Dusfour
(en face du café Rodier), et déposé sur des tréteaux en attendant
l’autopsie du lendemain, faite par le docteur Boudouresques. Son
verdict: homicide (une balle dans la nuque) suivi de crémation. Petite
anecdote: à l’ouverture matinale du garage fermé à clef, un chat
s’échappe du local….Il avait «rouzigué» durant la nuit quelques
doigts de pied du cadavre!
En cette fin de guerre, le motif de l’exécution, compte tenu de la
façon de procéder, se devine aisément!
Quant aux auteurs du crime, ils courent encore…

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